À propos de nous

D’une terre sauvage de la municipalité régionale de comté de Témiscamingue (MRCT), nos grands-parents et nos arrière-grands-parents ont fait des villages et des villes. Avec leur ambition, ils ont défriché les terres pour exploiter leurs richesses.

La municipalité de Rémigny occupe une superficie de plus de 896 kilomètres carrés et est la plus vaste municipalité de la MRCT. Rémigny est un village pittoresque qui compte près de 300 rémignoises et rémignois.

Le canton de Rémigny a été proclamé en 1920 et fondé en 1935 dans le cadre du plan de colonisation Vautrin, conçu pour lutter contre les retombées de la crise économique de 1929. Ce plan offrait une allocation ou un salaire mensuel de 16 $ pour un célibataire, 32 $ pour une famille de cinq enfants et 48 $ pour les familles plus nombreuses. En retour, le colon construisait sa maison, les autres bâtisses selon les besoins et défrichait son lot. Il y avait des primes pour chaque âcre de terre défrichée. Une terre consistait en une superficie d’un mille sur un mille.

En juillet 1935, une soixantaine d’hommes, les futurs colons, accompagnés de M. l’abbé Donat Hénault et de M. le chanoine Lamarche, quittent Joliette abord d’un train Canadian Pacific Railway (C.P.R.) et se dirigent vers Saint-Édouard-de-Fabre. Deux jours plus tard, l’abbé Léonidas Leroux, missionnaire-colonisateur, les conduit dans des camions de la Voierie vers « le Landing » ou ils doivent effectuer une traversée de trois milles et demi sur le lac Barrière, appelé aussi lac Rémigny, jusqu’aux rapides du lac des Quinze. M. Rosaire Lajeunesse fut le premier à débarquer sur le sol de Saint-Urbain de Rémigny avec grande émotion. Le lendemain de l’arrivé des pionniers, le premier acte religieux dans la colonie naissante était l’érection d’une croix aux rapides du lac des Quinze par l’abbé Leroux. Celle-ci n’avait pas encore de pasteur attitré.  M. l’abbé Roch Majeau, le curé fondateur, a été nommé curé de Rémigny le 27 août 1935. Il fait sa première visite à sa jeune paroisse en septembre.  Accompagné de M. l’abbé Hénault, M. l’abbé Majeau conduisait dans Rémigny 14 nouveaux défricheurs. Les pionniers ont eu l’été pour faire les routes, défricher quelques acres de terre et construire leur maison en bois ronds.

En novembre-décembre 1935, les familles, tout leur ménage, quelques animaux et une garde-malade, Berthe Demers, sont arrivées par train jusqu’à Angliers. Ils passent deux jours à Angliers pour que le brise-glace de la Canadian International Paper (C.I.P.) débloque le passage de chenal du lac des Quinze qui gèle sous l’intensité du froid. Enfin, le monde embarque sur des vieux rafiots de bois, craquant sous l’action des glaces qui épeurait les plus âgés, pour faire une traversée périlleuse de 18 milles. Un chaland qu’on remorque, contient les animaux et le ménage, perdu en cours de route, on doit retourner pour le récupérer.

On ne peut pas oublier, cette année, l’invention de M. Rosaire Lajeunesse, la roue à aubes qui se moue par l’action de l’eau du rapide, ce qui actionne les moteurs à l’intérieur. Manufacture de portes, de châssis, de meubles et même les cercueils.

Rémigny a été nommé d’après un militaire du régiment de La Sarre (certains textes disent du régiment de Carignan). Nommé capitaine en 1749, créé chevalier de Saint-Louis en 1759 et capitaine de la compagnie des Grenadiers en 1760.

Le joyau du village de Rémigny, l’église, a été construite de 1940 à 1947, dans le style Dom Bellot, c’est-à-dire sans colonnes à l’intérieur et avec le jeu de briques de couleur qui fait sa décoration. C’est la seule église de l’Abitibi-Témiscamingue ayant ces caractéristiques. La bénédiction de l’église ce fait le 5 septembre 1948. Les défricheurs qui en ont fait la construction ont donné 14 000 heures de leur temps, 50 000 pieds de bois, taillé et transporté 1 000 verges de granit rose provenant de carrières sur le territoire de Rémigny. Puis, ils ont creusé et fait les fondations à l’aide des 1 000 pieds de bois que chaque famille devait fournir.

On accède à Rémigny en suivant le chemin Saint-Urbain de la route 391. Le village de Rémigny regorge d’innombrables richesses, telles que de magnifiques plans d’eau et de belles forêts pleines d’animaux. C’est une destination de pêche par excellence, car le village s’est développé autour des lacs Rémigny et des Quinze. On y trouve aussi 15 autres lacs en égard à la présence de nappes d’eau importantes dans les environs, notamment les lacs Barrière, Rémigny, Beaumesnil et Rocher où nagent de jolis poissons qui choisissent Rémigny pour la fraye annuelle.  La frayère est située dans les rapides reliant le lac Rémigny au lac des Quinze et sous le vieux moulin à aubes construit au cœur du village en 1938. Notons qu’on célèbre, à la fin du mois de mai, la Fête de Rémigny qui suit la saison de la fraye du doré jaune.

Les forêts boréales mixtes et giboyeuses constituent également des espaces propices aux randonnées pédestres ou de raquettes, de chasse, de véhicule tout terrain et de motoneige. Les amateurs de kayak aiment beaucoup faire le circuit autour de la péninsule.

Membres fondateurs

Micheline Barrette
Présidente et secrétaire

Je suis une artiste, passionnée de culture et d’histoire. J’ai fait de la danse, joué au théâtre professionnel, animé des ateliers et conçu des expositions en arts-visuels. J’ai travaillé au musée de Science et technologie du Canada, à Ottawa ainsi qu’à la Irving House Museum, à New Westminster où j’ai développé des événements, des expositions et des programmes publics d’interprétation patrimoniale. En 2008, j’ai fait un retour en région et obtenu une maîtrise en art-thérapie de l’UQAT.

Je suis actuellement en sabbatique de ma pratique art-thérapeutique et je gagne ma vie à titre d’agente de bureau et des communications dans un bureau municipal du Témiscamingue. C’est avec enthousiasme que je plonge, en tant que bénévole, dans cette aventure au sein de la FONDATION LEGS DE NOS AÏEUX DE RÉMIGNY.

Gary Crotteau
Vice-président

Je suis né à Iroquois Falls, une petite ville bilingue du Nord-Est de l’Ontario.  J’ai ensuite travaillé en tant que machiniste pendant 37 ans pour Abitibi, l’industrie principale de la ville qui produisait des grandes quantités de papier journal et des papiers d’impression commercial.  J’ai aussi été conseiller pour la ville pendant 9 ans.

Je me suis retrouvé à Rémigny pour bâtir mon chalet de rêve avec ma conjointe, Pat, il y a 15 ans.

Parce que l’histoire de nos aïeux me fascine et la découverte de leurs exploits me passionne, je me trouve à vouloir aider à préserver et à conserver ce que l’on peut de ce village historique depuis sa colonisation.  C’est pour ça que je fais partie des bénévoles de la FONDATION LEGS DE NOS AÏEUX DE RÉMIGNY.

Jocelyne Laforge
Trésorière

J’ai eu 25 ans de responsabilités progressives dans l’administration de plusieurs cabinets de sous-ministres adjoints du secteur public.  En parallèle, j’aidais le soir dans notre dépanneur familial.

En 2017, j’ai pris ma retraite dans le village pittoresque de Rémigny.  Toute ma vie, j’y ai passé de belles vacances en famille ici.  Ma mère était venue à Rémigny en 1938 et mon père en 1943.

Depuis mon arrivée, je fais du bénévolat parce c’est à mon tour de préserver ce que nos ancêtres nous ont légué.

Avec la FONDATION LEGS DE NOS AÏEUX DE RÉMIGNY, je veux rendre notre beau village aussi attrayant pour les autres qu’il l’est pour moi. Je souhaite que notre communauté puisse prospérer.

Mission et valeurs

Notre mission

La FONDATION LEGS DE NOS AÏEUX DE RÉMIGNY a pour mission de :
Protéger, restaurer, conserver, valoriser, interpréter et promouvoir le patrimoine matériel et immatériel et les biens d’un intérêt exceptionnel et d’importance nationale situés sur le territoire du Témiscamingue; plus particulièrement celui de Rémigny.

Notre mandat/but

La FONDATION LEGS DE NOS AÏEUX DE RÉMIGNY a pour mandat de :

  • Appuyer les projets, activités et événements (ponctuels ou permanents) organisés et gérés par des sous-comités formés par la FONDATION ou par d’autres organismes à but non lucratif (comme la municipalité de Rémigny) dont les objectifs cadrent avec la mission de la fondation, afin de sensibiliser et contribuer à l’appréciation du patrimoine de Rémigny par le public en produisant des expositions, des présentations et événements liés aux arts du spectacle ou de l’interprétation historique, ouverts au public dans, par exemple, les lieux publics, les églises, les centres communautaires, les foyers pour personnes âgées, etc.
Nos moyens
  • Recevoir des dons, legs, biens et autres contributions de même nature en argent, en valeurs mobilières ou immobilières;
  • Recueillir des fonds à des fins charitables en faisant appel à des souscriptions publiques ou privées, commandites, subventions gouvernementales ou municipales;
  • Organiser différents types d’activités d’autofinancement, instaurer différents modes de financement (ex : frais d’inscription) et administrer les sommes d’argent recueillies en vue de réaliser les objectifs de la FONDATION. Les objets ne permettent cependant pas aux souscripteurs ou à leurs ayants droit de recouvrer, sous quelque forme que ce soit, l’argent qu’ils auront versé à la FONDATION.
Nos valeurs
Fierté
Savoir
Rigueur
Respect
Dialogue
Créativité
La vision

Grâce à son rayonnement, la FONDATION LEGS DE NOS AÏEUX DE RÉMIGNY entretient une vision optimiste du futur pour le Témiscamingue, en général, et pour Rémigny, en particulier.

La population est :

  • Fière de son histoire qui se démontre par la vitalité de ses activités au sein de son milieu;
  • Elle connaît la contribution de ses ancêtres premiers arrivants et bâtisseurs de la colonie. Comme ceux-ci, elle s’adapte aux conditions changeantes du monde dans lequel elle évolue;
  • Elle partage et transmet son savoir et son histoire au public, aux jeunes particulièrement;
  • Reconnue et réputée aux yeux des artistes humanistes et pacifistes de ce monde comme étant une communauté accueillante, un « hub » où l’échange artistique et le dialogue inter spirituel est possible, sécuritaire et respectueux.

La FONDATION est :

  • Reconnue par le milieu culturel et muséologique en tant que diffuseur culturel et historique;
  • Réputée au sein du milieu artistique en tant que diffuseur de projets artistiques à caractère patrimoniaux.